Gladiator : Sword of Vengeance sur Xbox Jeu Video

Un gladiateur qui voulait devenir calife à la place du calife... Ah non, je me trompe de sujet, désolé Ici c'est un gladiateur appelé à devenir empereur de Rome. Nous sommes en l'an 106 après JC, en plein déclin de l'empire Romain. Le bien-aimé empereur Trajan vient alors de mourir dans de fort mystérieuses conditions et un despote nommé Arruntuis s'autoproclame ainsi empereur avec le dessein de saigner le territoire à blanc. Une période sanglante et décadente commence alors et l'empereur détruit une grande partie de Rome afin d'y organiser de gigantesques combats de gladiateurs. Et vous dans tout ça ? Eh bien vous incarnez Invictus Thrax, esclave de Thrace devenu le plus grand gladiateur de l'empire, bien décidé à venger la mort de feu l'empereur Trajan... Veni, vidi, vici comme dirait l'autre. Alors, est ce que ça vous rappelle la superproduction hollywoodienne featuring Russel Crowe ? Moi oui, je ne sais pas trop pourquoi... Ca doit être le thème du jeu

Alors, une fois la séquence d'introduction du jeu finie, vous comprendrez un peu mieux votre rôle dans cette aventure ainsi que le pourquoi du comment. Vous débutez directement dans une arène improvisée, en ville, où vous aurez à affronter vos premiers adversaires : c'est le bon moment pour appréhender les bases du combat et le maniement de vos armes. Sous la forme dun tutorial, vous aurez à faire vos preuves devant le public ; mais vous n'avez vraiment pas à vous inquiéter tellement vous êtes déjà balèze ! Durant cette première étape, je crois que jai tué environ une vingtaine de gars... Non, je n'ai aucun remord et en prime, je me sens plus que jamais d'attaque pour continuer C'est vrai quoi, après tout, ce sont eux qui se sont mis en travers de mon chemin Z'avez qu'à rester chez eux autour d'une bonne orgie romaine !

Petite anecdote au passage : la foule composant le public présente le syndrome dit de la feuille de papier, comprenez par là qu'ils sont en 2D et que ça se voit un peu trop Bon, je me suis habitué à cette représentation depuis que j'ai commencé ma saison à "NBA Live" mais là, particularité supplémentaire, plusieurs spectateurs me regardent, moi ! Ou en tout cas, ils ne regardent pas le combat que je suis en train de livrer au centre de l'arène, non, ils sont tout simplement tournés vers la caméra. Du coup, une question me vient à lesprit : le combat que je leur offre serait-il de si piètre qualité qu'ils n'y prêteraient aucune attention ?LIA des spectateurs serait-elle tellement poussée qu'ils auraient en fait compris que le véritable acteur de ce jeu, ben c'était moi, derrière ma télé, manette en main ?! Je crois que malheureusement je ne le saurai jamais ; )

Retour à la réalité du jeu Je ne le trouve pas très bon mais je me dis qu'un jeu mérite quand même qu'on s'y attarde un peu, surtout lorsque c'est pour un test. Je continue donc ma progression, en prenant soin de bien tuer tous ceux que je rencontre. J'arrive à la fin du premier niveau qu'on pourrait d'ailleurs, me semble-t-il, qualifier de niveau d'entraînement. Là, une espèce de boss débarque, j'aurais dû flairer l'entourloupe... Mais non en fait, j'en avais pas besoin, je lui règle son compte en 2, 3 coups d'épée et il reste au sol. Par Mars, quel combat !!! Désolé d'être ironique

A ce stade, une cinématique m'apprend que je dois tuer les deux fils déchus de Mars (ou quelque chose dans le genre) car ils aident l'empereur à semer la terreur. Me voilà transporté dans l'Elysée (rien à voir avec le palais présidentiel), on me donne un nouveau glaive qui vient remplacer mes deux armes précédentes et je comprends alors que des forces divines ont un rôle à jouer dans cette aventure et que grâce à elles, je serai à même d'accomplir mon destin. Après un autre combat, me voilà récompensé par la force d'Hercule, le premier bonus d'attaque de magie disponible qui augmente considérablement ma force pendant un court laps de temps. Viennent par la suite : le pouvoir de Pluton et la puissance de Jupiter que je vous laisse découvrir par vous-même. Ma mission prend d'un coup une tournure divine que je n'avais pas imaginée et me voilà en plus rendu à tuer des squelettes; ils n'étaient pas déjà morts ceux-là?! Hum hum, bizarre mais ça n'est pas pour autant que j'accroche davantage... Continuons, ça viendra peut-être, d'un coup, comme ça !

Je continue donc ma progression, répandant par litres le sang de mes ennemis sur le sable des arènes et dans les prés de très hautes herbes incoupables (j'ai bien essayé pourtant mais non, mon glaive ne doit pas être assez dur... Va falloir que je pense à l'upgrader). Je commence à maîtriser un peu mieux les combos d'attaques et les parades mais Bah, ça ne me convainc toujours pas.

Tiens, je pense qu'il est temps que je commence à vous parler du gameplay de "Gladiator : Sword of vengeance". Allons-y Côté attaque, plusieurs coups sont disponibles et vous pourrez bien sûr les enchaîner en combos, encore plus dévastateurs. La gâchette droite du pad vous permet de verrouiller la cible principale et celle de gauche de verrouiller une cible secondaire. Il est alors assez simple de se diriger de cible en cible ; il m'est tout de même arrivé de galérer quelques fois... Ajoutez à cela vos magies d'attaque, vos esquives et parades et Voilà, je pense que c'est à peu près tout. Ah non, j'oubliais : on ne peut pas sauter et c'est assez navrant. "Gladiator : Sword of Vengeance" est donc un jeu d'action, voire même un beat them all, bourrin et sanglant. Les graphismes ne sont pas vraiment à la hauteur, les couleurs utilisées sont globalement fades et les textures ne sont pas particulièrement jolies. De même, la caméra a de nombreuses lacunes et vous comprendrez aisément que ça ne facilite pas vos déplacements En plus, c'est frustrant ! Ainsi, hormis pendant les phases de cinématique où l'on peut parfois percevoir des plans de vue recherchés, on peut dire que le moteur graphique du jeu n'est pas terrible.

J'aurais souhaité pouvoir affirmer que "GSV" est un très bon jeu car j'aime beaucoup le thème et je trouve le concept particulièrement bien adapté au jeu vidéo... Seulement là, Akklaim ne me persuade pas du tout. Bien que déçu par le jeu, je nai pourtant pas trop envie de le descendre ; est-ce le thème du jeu qui transcende ses défauts ? Je ne pense pas non. je dirais surtout que l'ambiance du jeu, sa bande son agréable et les références mythologiques en font un soft agréable à jouer... Pas forcément à terminer, hein ! Mais au moins à essayer. Toutefois, les défauts y sont trop nombreux et trop flagrants pour nous laisser apprécier le jeu.

Au final, je retiendrai surtout de ce jeu son gameplay mal pensé et les combats bien trop répétitifs... Peut-être que je n'y ai pas suffisamment joué pour l'apprécier à sa juste valeur mais je considère que c'est aux développeurs de nous donner envie de persister et là, en l'occurrence, ça n'a pas marché. Tant pis A préférer dans le même style : "Shadow of Rome" sur PS2 qui a le mérite d'être bien plus joli, plus jouable et plus complet (différentes phases de jeu).