Fear Effect 2 : Retro Helix sur Playstation Jeu Video

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Fear Effect 2 : Retro Helix

 
Fear Effect 2 : Retro Helix
Classé 2076 sur 26290 jeux au général
Classé 119 sur 1105 jeux sur Playstation
 
La presse:
(4 Notes)
14.5
Les joueurs:
(4 Notes)
18.5
 
Note globale Catégorie Notez ce jeu
83% A
 
 

Fear Effect 2 : Retro Helix - Description

Ce jeu Playstation est sorti le 03/2001. Si vous êtes fan de jeux video de Aventure, faites vous plaisir et jouez y !

Une aventure fantastique sur le destin de l'humanité.
Fear Effect 2 : Retro Helix
,lève le voile sur le sinistre passé de trois mercenaires-Hana,Glas et Deke-et leur rencontre mouvementée avec la jeune et énigmatique Rain Quin,qui détient un terrifiant secret au coeur même de ses gènes.
Le jeu est basé sur la nouvelle génération de Motion FX,qui offre une qualité graphique exceptionnelle inspirée du cinéma et de la BO asiatique et mêle sans temps de chargement les séquences cinématiques aux phases de jeux.
Cet épisode regorge de nouveautés et d'améliorations que le rendent plus intuitif et accentuent encore le sentiment d'immersion.
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Fear Effect 2 : Retro Helix - Images du Jeu Video

Fear Effect 2 : Retro Helix - Playstation
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Fear Effect 2 : Retro Helix : avis des membres



17
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Sorti sur Playstation il y a déjà plus de 5 ans, "Fear Effect 2" fut, à n'en pas douter, un des derniers grands jeux de la console mythique de Sony. Le premier "Fear Effect", paru en 2000, généra déjà un relatif bouleversement dans le petit monde du survival-horror. Contrairement à certains jeux du genre qui se contentaient alors de copier/coller les références du genre, le titre en question avait un autre objectif : s'affirmer autant dans le fond que dans la forme, notamment en se démarquant des autres productions visuellement parlant, et le moins que l'on puisse dire c'est que les petits gars de Kronos Digital ont gagné leur pari, en inventant littéralement un genre dans le genre. En y repensant, quel dommage que la série, pourtant excellement entamée, n'ait pas connue de sequel 128 bits. Il y a bien eu un projet de suite, nommé "Fear Effect Inferno" et annoncé par Eidos en 2003, mais qui n'aboutit malheureusement à rien... Pourtant, m'est avis qu'il y a réellement une carte à jouer avec cette franchise, tant les deux premiers épisodes transpiraient de personnalité et de bonnes idées. Justement, intéressons nous le temps de ce test au second volet, sous-titré "Retro Helix".

Dans un futur proche, le monde est en proie à la plus épouvantable calamité de son histoire, le SIDEN. Sorte de sida puissance 10, cette maladie provoque une forte dégénérescence cellulaire, très rapidement mortelle. On compte plusieurs centaines de millions de morts en seulement quelques années d'épidémie. C'est dans ce contexte passablement cataclysmique que "Fear Effect" premier du nom plaçait le joueur dans le peau de trois personnages, trois mercenaires associés particulièrement doués dans l'art de tuer. Comme son nom l'indique, le scénario de "Fear Effect 2" prend place avant celui de son grand frère. Il nous propose de revenir sur la rencontre hors du commun des trois individus, sans oublier de nous présenter un nouveau protagoniste pour le moins sexy... Voici l'équipe en question, dont les membres ne se connaissent donc pas encore au commencement de l'aventure : Hana Tsu-Vachel, ancienne prostituée toujours sous contrat avec la Triade, belle et dangereuse telle une rose empoisonnée, elle cherche à se libérer de l'emprise qu'a la mafia chinoise sur elle; Royce Glas, vétéran émérite de l'armée américaine trahi et recherché par sa patrie, accessoirement alcoolique, dépressif et suicidaire; et enfin Deke, de son vrai nom Jakob Decourt, ancien combattant devenu tueur à gage, clairement instable voire psychotique, il n'en est pas moins professionnel et très efficace dans son travail. Enfin, Raine, amie très intime de Hana que cette dernière à découverte inconsciente dans un cimetière et qu'elle a spontanément décidé d'aider. Dès lors, on ne sait absolument rien sur le passé de cette dernière.

Le jeu débute par une mission de routine pour Hana, en compagnie de Raine, dont elle semble être de plus en plus proche... A ce moment, les deux femmes ne se doutent pas de ce qu'elle s'apprêtent à vivre : l'enfer pour ainsi dire. Tout débute dans les égouts HongKongais et... Qu'allais-je faire? Inutile de vous en dire plus, mais je tiens quand même à vous faire part de mon excellente impression vis-à-vis du scénario. D'emblée, il est un chose à savoir lorsque l'on évoque ce jeu; il n'est clairement pas destiné à tous. Vous vous en êtes peut-être rendu compte lorsque j'évoquais le background respectif des personnages, les thèmes abordés sont autant de sujets adultes, parfois sensibles et franchement sérieux. Sexe, drogue, maladie, prostitution, meurtre, violence, psychopatie... Faites votre choix. Mais attention, si ces notions sont explorées ouvertement, elles le sont également intelligemment. Aussi, ne vous attendez pas à retrouver les très nombreux clichés inhérents à ce type de jeu ou de film. A contrario, on a droit des personnages travaillés à tous les niveaux, dotés d'une forte personnalité et d'une psychologie poussée. Entre flash-back, rencontres et coups de théâtre, les différents éléments scénaristiques s'emboîtent parfaitement, et l'effort fourni par l'équipe de développement quant à la narration est palpable.

L'univers et l'ambiance visuelle du jeu sont fortement orientés manga. Cette impression est en grande partie dû à l'utilisation d'une sorte de simili cel-shading, n'utilisant pas les fameux traits noirs façon dessins animés, mais qui rappelle plutôt certains animés japonais tels qu'"Apple Seed". Ce procédé habille parfaitement tous les modèles 3D tels que les personnages ou les ennemis; une patte graphique unique et soignée, à l'origine notamment du niveau de détail impressionnant pour le support, particulièrement en ce qui concerne le faciès des protagonistes. Autre chose, j'ai rarement vu dans un jeu vidéo une aussi grande variété, autant dans les décors que dans les différentes atmosphères et ambiances que les développeurs ont su habilement retranscrire. Des égouts au labyrinthe, en passant par le champ de bataille, la réception, le temple ou encore le building à la pointe de la technologie... Une liste non exhaustive et désordonnée mais qui peut vous donner une idée de la richesse acquise par le soft en terme de level-design. Ce dernier se scinde d'ailleurs de manière assez nette en deux parties entre la première et la seconde moitié du jeu. Terrifiant de réalisme et paré d'une technologie omniprésente, frappant à grand coups de gratte-ciels, de robots et de systèmes automatisés, lors de la première moitié du jeu; et prenant une apparence beaucoup plus mystique et fantastique, baignant dans une culture asiatique savamment soupoudrée sur les environnements, en ce qui concerne la seconde partie. Un vrai travail sur le design général en somme, et de surcroît réalisé avec talent, car les lieux que l'on traverse sont pour la majorité incroyablement inspirés artistiquement. Une vraie réussite graphique, donc, qui nous pousse à toujours vouloir en voir et en savoir plus, c'est là une des grande force du jeu.

Du point de vue de la technique pure, "Fear Effect 2" s'en tire très bien. Oui, il ne s'agit "que" de 3D pré calculée, et effectivement, le soft est battu sur ce point par un certain "Resident Evil 3" sur la même console. Mais cela reste tout de même tout à fait correct, bien qu'assez inégal parfois. En tout cas, je n'ose pas imaginer ce qu'aurait été le résultat si les concepteurs avaient opté pour de la 3D intégrale... N'oublions pas que les décors en "fausse 3D", comme on l'appelle, permettent d'inclure une foule de détails impressionnante, et qu'en outre, ils excluent tout sentiment de lassitude de par leur variété. Ajoutons que les temps de chargements sont quasi-inexistants, et les cinématiques, outre leur mise en scène aussi particulière que réussie, sont parfaitement intégrées et interviennent à des moments clés de l'aventure, et également lors de certaines "morts" occasionnant le fatal game-over. Crever sur une cinématique sanglante à souhait, n'est-ce pas la grande classe? Allez, un mot sur la bande-son tant que l'on est dans la technique. Celle-ci se contente d'accompagner le joueur au cours du jeu sans jamais se montrer trop présente. Des compositions discrètes donc, qui soutiennent l'aspect visuel en étant finalement à son image : nerveux, oppressant, angoissant, parfois pesant, mais toujours dans le bon sens du terme. Pas de grand thème ici, ni d'envolée lyrique, mais des musiques d'ambiance qui suffisent amplement à nous satisfaire. Les sons restent quant à eux assez corrects, sans plus, et les doublages sont de très bonne facture, mais restent en anglais (on ne s'en plaindra pas). La localisation française est de son côté plutôt réussie. Le constat est donc clairement positif; une bande-son peu mémorable, mais qui aide grandement l'atmosphère.

Eh bien, jusqu'à maintenant aucun point noir, ou presque, n'est venu entacher cette critique. Le jeu parfait? En fait non. Le défaut majeur du jeu n'est autre que sa jouabilité parfois confuse. Parlons-en un peu, puisqu'on y est. On contrôle donc notre personnage en vue à la troisième personne dans des décors fixes façon "Resident Evil". Malgré la possibilité, et la nécessité, d'incarner quatre persos différents, on constate assez rapidement qu'ils se jouent quasiment de la même manière, si ce n'est l'arme de corps à corps propre à chacun. Peu, voire pas de variations au niveau du gameplay en passant d'un perso à l'autre, c'est quand même dommage, mais bon on s'en contentera. Il s'agira donc de visiter des endroits pas toujours salubres ni recommandables, en courant, marchant et tirant sur ses ennemis. Pour cela, le système de lock aide grandement, il permet même de tuer en un coup si l'on s'y prend bien. L'inventaire est construit de manière assez brouillonne, sans avoir bénéficié d'un vrai menu et étant seulement présent en bas de l'écran. On fait défiler ses items ainsi que son arsenal à l'aide des touches Carré et Rond, le Triangle étant la touche d'action et de confirmation. Malgré son apparente simplicité, ce système se révèle relativement difficile à maîtriser et, à dire vrai, peu instinctif. Sans aller jusqu'à dire que les combats sont un calvaire, il faudra un temps d'adaptation avant de pouvoir les apprécier pleinement.

Disséminées tout au long du jeu, les énigmes, mini jeux et autres codes secrets prennent une place importante ludiquement parlant. Ces derniers n'étant pas toujours simples à résoudre ou à trouver, loin de là, préparez-vous à d'intenses moments de réflexion. Logique, bon sens et recherche seront alors vos plus précieux atouts. Au bout du compte, nous avons affaire à un jeu assez corsé, tant au niveau des énigmes dont je viens de parler que des phases d'action, que vous devrez certaines fois recommencer de nombreuses fois, ce qui peut légitimement occasionner une certaine frustration. Car force est de constater que le niveau de vie (représenté par un électrocardiogramme se voulant représentatif du degré d'angoisse du perso) passe très vite au rouge... Chaque boss possède bien évidemment un point faible que vous devrez exploiter, tout comme les ennemis qui sont tout de même en nombre assez conséquent, propres à chaque lieu. Les points de sauvegardes sont placés stratégiquement mais ne sont pas visibles à l'écran, pensez donc à explorer à fond les endroits que vous visiterez. L'aventure est étalée sur 4 CDs, sans être pour autant particulièrement longue. Comptez 15-20 heures grands maximums, en prenant votre temps. Une durée de vie correcte mais pas exceptionnelle.

En définitive, "Fear Effect 2" est un excellent jeu. Beau, captivant et fascinant d'un point de vue visuel, le soft n'en oublie pas pour autant de nous offrir une trame scénaristique digne de ce nom, faisant évoluer des personnages réellement travaillés et nous faisant découvrir des mécanismes d'intrigue sacrément bien pensés. Plus qu'un simple jeu d'action-aventure, c'est un véritable polar fantastique doublé d'un jeu à ambiance que nous propose Eidos avec ce titre. Entre mythologie chinoise et réalité déchue, le background est incontestablement d'une richesse rare. Transcendant les qualités de son aîné, déjà très bon, "Retro Helix" reste encore aujourd'hui un des meilleurs jeux de sa catégorie sur console, et n'est en aucun cas devenu obsolète, puisque unique dans son approche du survival-horror. Et si quelques faiblesses nous empêchent d'aller crier au chef-d'oeuvre, notamment des problèmes de maniabilité, des graphismes forcément datés et un maniement trop identique d'un perso à l'autre, on ne peut qu'être admiratif devant autant de virtuosité. Attention toutefois, "FE2" est une oeuvre à ne pas mettre entre toutes les mains, de par les thèmes qu'il aborde et la façon dont il le fait. Un jeu adulte, certes, ce qui le rend finalement d'autant plus intéressant. A partir de là, pourquoi s'en priver? La question mérite d'être posée même 5 ans après sa sortie. A bon entendeur...

 
 
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Fear Effect 2 : Retro Helix

Support Playstation
Editeur Eidos
Développeur Kronos Digital Entertainment
Genre Aventure
Sortie officielle Mar 2001
Joueurs max 1 en local
Import NON
Titre alternatif Fear Effect 2
UPC/EAN 5032921013536
 
 
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Revue de Presse des Jeux Video
Gamekult 10/20
Gamespot 18/20
IGN 14/20
Jeuxvideo.com 16/20
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